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METHODE 

Le futur habitant est invité :

- à faire connaître ses besoins et ses envies

- à participer activement à l'émergence    d’intentions pour son projet

- à en suivre l’évolution, du lieu vide         

 au lieu architecturé habitable. 

 

Toutes les étapes du projet sont argumentées, et visualisées en trois dimensions

par les moyens informatiques récents.

 

Plus qu'une juxtaposition de pièces, 

un habitat se compose

d'une articulation de « moments de vie ».

 

Il en abrite en moyenne une quinzaine telle que : s'asseoir, recevoir, travailler,

se reposer, cuisiner, dormir, …

mais aussi, s’approcher de la maison,

y entrer, déposer ses affaires, …

 

Pour chaque "moment de vie", 

l'architecte assure la meilleure cohérence possible entre son emplacement,

ses aménagements, son espace spécifique,

ses matériaux. Il veille à une insertion harmonieuse du projet dans le contexte immédiat et le paysage environnant.

 

Chaque projet doit intégrer des dispositifs permettant le changement : parois coulissantes, aménagements mobiles ou convertibles, etc.

Car chaque moment de vie peut effectivement prendre une forme différente 

au fil des heures de la journée,

des saisons, mais aussi des années.

1/ L’emplacement choisi

Localiser le moment de vie

en fonction du site et de son environnement :

- le niveau (rdc, étage, mezzanine, etc.)

- l’ensoleillement (hiver/été, matin/soir)

- les vues choisies et soigneusement cadrées

- les nuisances visuelles/sonores à éviter. 

2/ L'aménagement sur-mesure

Intégrer au plus tôt les composants d’aménagement à partir des usages du moment de vie :

du canapé intégré à la jardinière ou encore à la cheminée ouverte ; le travail de l'architecte ne se limite pas à livrer des espaces vides mais à intégrer au plus tôt les composants d'aménagement qui permettront d'y vivre. 

3/ L’espace « sculpté »

chaque moment de vie est unique

et ne peut être abrité dans une boîte pré-conçue : 

- une relation spécifique à l'extérieur depuis l'intérieur

(vues, accès, lumières, ...)

- des proportions et dimensions adaptées

(sans coins, ni saillies anguleuses, ni plafonds couvercles)

- des parcours ménageant des découvertes pour relier

les différents moments de vie (sans couloirs-étaux). 

4/ Une matérialité naturelle et sensorielle

Composer au mieux 

avec ce que notre milieu naturel nous offre :

privilégier des matériaux à l’état brut et de provenance locale pour les sols, parois, plafonds (couvrements), ameublement en bois, pierres, plâtre, terres cuites tout en exploitant

les possibilités structurelles de l’acier, du béton et du verre. 

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